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Collection Psy
JE VAIS CHEZ LE PSY !?
JE VAIS CHEZ LE PSY !?
Comment répondre aux questions des enfants

par Fanny Cohen Herlem
Illustrations junior Wlad
Format 14 cm x 21 cm -
128 pages.
Couverture brochée.
EAN - 9782350190556

12 €

Aujourd’hui, nombreux sont les enfants qui sont appelés à « consulter » pour :
des difficultés scolaires, des troubles familiaux importants en passant
par le divorce des parents jusqu'au comportement « agité »...

Comment les parents, eux-mêmes perturbés de cette situation, peuvent/doivent-ils répondre à leur enfant ? L’enfant dans un premier temps ne verra pas la nécessité d’aller voir un Psy ; les parents, pour être aidés, ont besoin de comprendre ce qui s’y passe... Fanny Cohen Herlem « nous ouvre son cabinet » et partage ainsi son expérience, au plus grand bénéfice des parents.

Parce que face aux questions de l'enfant il ne faut pas hésiter à "se faire aider"
De l'école aux changements dans la vie de l'enfant et parfois aux  "soucis particuliers", face à ces difficultés Fanny Cohen Herlem donne à voir aux parents, comment on peut répondre aux enfants.

EXTRAIT :

Pourquoi je dois aller chez le « psy » ?

Le projet des parents, lorsqu'ils emmènent leur enfant en consultation, est d"arriver à ce qu'il puisse se développer (grandir) le mieux possible. Ce projet devient aussi celui du psychothérapeute ou de la personne qu"ils viennent voir. Le plus important, dans cette aventure, c’est d’arriver à se décider, ensuite d’être d’accord, enfant et parents pour le faire.
Les premiers entretiens doivent servir à faire connaissance avec le praticien, à lui poser des questions, à répondre aux siennes, à comprendre globalement comment la psychothérapie ou les entretiens, devraient se dérouler. Vous devez  pouvoir revenir vers lui, en cas de doute, de questions, et lui, reviendra vers vous, quand il le pensera nécessaire. Mais, il se peut que ces rendez-vous soient éloignés.
Ne vous sentez pas mis en cause par des questions que vous trouveriez « indiscrètes ». Il est important pour le praticien, de vous connaître, pour essayer de comprendre au mieux ce qui est en jeu dans les difficultés qui sont décrites et de pouvoir les replacer dans un contexte familial, développemental et environnemental. Parfois, le praticien pourra faire appel à d’autres professionnels, avec votre accord pour « faire un bilan » ou avoir un avis complémentaire.
Souvenez vous également que donner des conseils n’est pas du ressort du thérapeute ! Il n’est pas à votre place ! Mais il est là pour vous aider à trouver vos propres réponses. C’est ainsi que vous trouverez celles qui vous conviennent le mieux !
Dans les lieux de soins (souvent appelés « Centres » par les enfants), il arrive que l’enfant soit suivi par un « psy » et que l’on propose aux parents de rencontrer un autre « psy »  Les deux sont en relation régulière. Cette répartition du travail va permettre aux parents de parler de ce qui les soucie encore et au « psy » de leur enfant de conserver cette position particulière concernant le « secret ». Nous avons souvent observé que ce travail « en double » permettait d’avancer mieux, autant pour l’enfant que pour ses parents.

Mais pourquoi, ce n’est pas mon papa ou ma maman qui peut m’aider pour mes soucis ?
Les parents essaient toujours d’aider leurs enfants en premier, mais parfois ils n’y arrivent pas autant qu’ils le souhaitent, et certains pensent que leur enfant arrivera mieux à se confier à quelqu’un « qui n’est pas de la famille ». Et puis il arrive que des enfants ne veuillent pas parler de leurs soucis ou de leurs problèmes avec leurs parents. 

Pourquoi ?
Pour des raisons très variées. Parfois, ils craignent que leurs parents ne les comprennent pas, parfois, ça concerne leurs relations avec les parents, et, c’est pour cela qu’ils ne veulent pas leur en parler. Ils pensent que leurs parents ne vont plus les aimer autant s’ils critiquent leur éducation. D’autres fois, ils ont peur qu’ils ne se fâchent…

Tu peux me donner des exemples de raisons pour aller chez un psychologue (ou un psychanalyste ou un psychiatre " d’enfants…)
Je peux te donner les raisons évoquées par les parents eux-mêmes, puisque, la plupart du temps, c’est eux qui prennent l’initiative de cette décision. (Voir page suivante).

Mais, ça arrive que ce ne soit pas les parents qui décident ?
Non, ce sont en général les parents, qui sont responsables de leurs enfants qui décident. Mais il peut arriver que ce soit quelqu’un d’autre qui leur suggère de consulter.

Qui, par exemple ?
Leur médecin de famille, l’institutrice ou le professeur, l’assistante sociale, ou toute personne qui est amenée à voir leur enfant dans leur travail et qui pensent qu’il a un souci ou un problème.

Mais pourquoi c’est quelqu’un d’autre ?
Parce que les parents ne voient pas toujours tout ! Et puis, ils espèrent souvent, que les choses vont s’arranger avec le temps, ce qui peut être le cas, mais pas forcément !

Et comment ça se passe ?
Je vais essayer de t’expliquer cela et te donner des exemples. Mais, bien sûr, je ne pourrais pas parler de tout !

Pourquoi ?
Chacun a une raison de consulter qui lui appartient, donc il y a autant de raisons que de personnes. On peut donner des raisons « générales » et des exemples, mais il pourra toujours en manquer ! Il y a aussi des soucis beaucoup plus importants que ceux que nous allons évoquer, mais pour ceux-là, les parents savent bien qu’ils ont à consulter même si les enfants, eux, n’en sont pas conscients.

De quoi veux-tu parler ?
Des gros retards de développement, ou des difficultés, tels, que les enfants en sont envahis et n’arrivent pas à bien vivre et leurs parents non plus.


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